
Avant le départ







Journal de bord
Préparation de notre aventure
Quand on a réfléchi pour la première fois, il y a plusieurs mois déjà, à l’organisation de ce voyage, je me suis dit : « Bon, faut qu’on s’occupe de quoi d’important ? Les billets d’avion, le sac, mais on met quoi dedans ? ». Bref on était un peu perdus et surtout nous n’imaginions pas la moitié dont nous devions nous occuper. C’est alors que nous avons découvert le site Tourdumondiste (http://www.tourdumondiste.com), très complet, qui nous a beaucoup aidés dans la planification et dans la préparation de notre voyage, notamment sur le budget que nous estimons autour de 12 000 euros.
Choix de nos destinations
La base de tout voyage, c’est quand même de savoir où on veut aller, et ce qu’on veut y faire ! Nous avions chacun notre petit trajet en tête et notre idée personnelle du voyage. Nos itinéraires étaient similaires, mais pas identiques alors nous avons fait des choix et des impasses (sur lesquelles nous reviendrons peut-être).
Les destinations que nous avons retenues sont les suivantes :
Népal – Indonésie – Malaisie – Birmanie – Thaïlande – Nouvelle Zélande – Argentine – Chili – Pérou – Bolivie – Equateur – Colombie.
En regardant de plus près, il n’y en a pas tant que ça pour un « Tour du Monde ». Nous avons voulu limiter le nombre de destinations pour passer un maximum de temps dans chaque pays et ne pas faire le touriste lambda, mais essayer de s’intégrer un peu plus à la population locale et de partager quelques moments avec eux.
Un tour du monde sans l’Australie ! Mais qui sont ces gens ?! Eh oui, pas d’Australie car ce pays est immense et mérite un voyage à lui tout seul, la vie y est très chère et la Nouvelle Zélande est notre destination prioritaire. D’ailleurs, le terme « Tour du Monde » que nous employons, est bien évidement théorique. Nous n’irons pas en Afrique, pas en Europe, pas en Amérique du Nord et pas au Brésil, de quoi avoir des regrets avant d’être parti. Cependant, chacun de ces choix a été réfléchi :
- L’Afrique est un continent qui mérite, comme l’Australie, un voyage à part entière. De plus, certaines régions sont instables et nous avons jugé que voyager en sac à dos en Afrique nécessitait une plus grande expérience du voyage, que nous n’avons pas encore. De plus, ce n’était pas très pratique d’un point de vue logistique.
- Le Brésil est vaste, il est à l’est de l’Amérique latine, nos rêves se trouvent à l’ouest, nous avons donc décidé (tout n’est que théorie) de ne pas nous y rendre.
- L’Amérique du Nord, nous la connaissons tous les trois assez bien (j’entends par là que nous y sommes allés plusieurs fois, pas que nous avons tout vu) et la vie y est chère quand on ne travaille pas.
- Quand à l’Europe, nous avons déjà eu la chance de beaucoup y voyager, et puis, ce n’est pas très loin de chez nous finalement.
A l’issue de ces débats, nous nous sommes rendu compte qu’une année peut paraître très longue mais que pour visiter le monde il faudrait plusieurs vies !
Ordre et moyen de transport
« Bon les gars dans quel sens on part ? », ça parait un peu bête comme ça, mais c’est en réalité une sacrée problématique ! Quand on voyage en Asie, par exemple, on aime bien ne pas avoir 4 mois de mousson et de moustiques (sales bêtes). Du coup nous avons utilisé le service (gratuit) proposé par le site Acontresens (https://planificateur.a-contresens.net) pour connaître les bonnes périodes (météo) pour voyager dans chaque pays. En bonus, ce site fourni une estimation du prix du voyage, qui même si elle est estimée par le Tourdumondiste, est bienvenue. Nous avons conclu que nous voyagerions vers l’est et que nous commencerions par le Népal !
Nous prendrons l’avion uniquement pour les longues distances (et souvent parce qu’il y a de l’eau au milieu), le reste nous espérons le faire à l’aide des transports en commun locaux et louer/acheter un Van en Nouvelle Zélande.
Le problème qui se pose souvent quand on prend l’avion sans billet retour, c’est qu’on ne vous laisse pas rentrer dans le pays sans garantie que vous en sortirez ! Donc il faut soit avoir acheté un billet de sortie vers un autre pays (version safe), soit truander un peu (version safe aussi mais qui met la pression) en passant par les services proposés par FlyOnward (https://flyonward.com/fr/) qui permettent de louer un billet d’avion retour (pour 10 euros) pour le passage de la douane.
Le matos, qu’est ce qu’on prend ?
Là aussi, petit casse-tête, car dans un sac de 60L on ne peut pas emporter sa maison ! Pour le sac, nous avons choisi des gabarits assez volumineux, mais résistants (nous avons même pris des sacs pour sac afin d’éviter qu’ils ne s’abiment dans les transports ou autres). Dedans, nous avons décidé d’y mettre surtout des affaires techniques, de qualité que l’on ne pense pas pouvoir trouver ailleurs, et qui sont indispensables (pour lutter contre le froid par exemple). Donc principalement :
- Une veste en duvet (léger, peu encombrant et efficace).
- Un coupe-vent étanche, même sous un orage imprévu.
- De bonnes chaussettes de marche (et de bonnes chaussures évidemment).
- De bonnes lunettes de soleil.
- Une polaire de qualité.
- Un duvet confortable.
En gros c’est tout, bien sûr nous prenons pantalon, t-shirt, casquette et bonnet, mais ces vêtements font partie de ceux que l’on achètera en cours de voyage. Nous prévoyons de faire un point à la fin du voyage sur ce qui nous a servi et ce que l’on aura porté pour rien pendant un an.
Concernant les accessoires, nous avons listé les éléments suivants :
- Gourde en alu
- Couteau suisse
- Lampe frontale
- Moustiquaire + 10m de fil et accroches
- Scotch (pas la boisson !)
- Sac à viande
- Boules de pétanque (on s’en fout c’est le sherpa qui porte ! Joke)
Se protéger des maladies
Les maladies classiques que l’on peut attraper en voyage sont principalement liées à des problèmes d’hygiène et aucun voyageur ne les évite éternellement. Avec du bon sens (ne pas boire l’eau du robinet, manger des fruits ou légumes sans enlever la peau…) et en se renseignant un peu, on peut s’en prémunir. Nous avons dans notre pharmacie de quoi s’en soigner au cas où.
Tout le monde craint les requins dans l’océan, pourtant il est beaucoup plus dangereux de se balader dans une forêt tropicale sans protection contre les moustiques, cependant le concept ne semble avoir emballé aucun réalisateur de film d’horreur. Donc, comment se protéger contre ces insectes qui pourrissent la vie de milliards de personnes dans le monde ? Premièrement, se renseigner sur les zones à risque et sur les maladies que colporte le moustique dans ces régions. Pour cela, l’institut pasteur de Lille (https://www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/?pays=Indon%C3%A9sie) met à disposition une carte détaillée et précise recensant les régions à risque dans tous les pays du monde ! (ca fait un peu peur, mais c’est très utile). Cela permet d’anticiper le nombre de comprimés (ex : Paludisme) que l’on doit acheter selon l’itinéraire suivi.
Vient ensuite la grande question des vaccins. Personnellement, je préfère partir avec des vaccins à jour et même si je ne les fais pas tous (ex : encéphalite japonaise), j’en ai fait la majorité de ceux qui sont conseillés (polio, hépatites A et B, fièvre jaune…), mais ce n’est que mon avis. Dans ce cas, tout dépend de votre itinéraire, de votre exposition et des conseils de votre médecin.
Alors, qu’avons-nous dans notre pharmacie :
- Doliprane (un grand classique)
- Liquide pour nettoyer les yeux
- Un anti-diarrhéique (indispensable)
- Entre 20-30 comprimés de Malarone (anti-palu), si nous décidons d’aller dans des zones vraiment sensibles. Cependant ce médicament n’empêche pas d’attraper la maladie, il sert à la contenir (se renseigner plus en détail si nécessaire)
- Du produit anti-moustique (pour le corps et les vêtements) et de l’huile essentielle de géranium.
- Une moustiquaire et des habits à manches longues.
- Du produit désinfectant et des pansements.
- Des pastilles purificatrices d’eau. Attention ces pastilles ne tuent que les bactéries, microbes et virus. Si l’eau est polluée, elles ne servent à rien, il faudra plus privilégier un filtre à eau.
Conclusion
Quand on prépare un voyage, si court ou si grand soit-il, il faut bien se préparer. Pas seulement pour rassurer sa maman et ses proches, mais pour profiter au maximum de l’aventure. On espère que ce premier journal de bord va vous aider et surtout vous motiver à planifier votre prochain voyage !
A bientôt… au Népal !
Benjamin, Quentin & Kévin