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La vie dans les Annapurnas

  • Benjamin
  • 10 nov. 2017
  • 3 min de lecture

Le trek était formidable, mais l’histoire serait incomplète si nous ne parlions pas de la culture et des sourires qui nous a accompagnée pendant ces seize jours.


Les drapeaux chantent leurs prières dans la montagne, il y a principalement cinq couleurs associées à un élément.

Commençons par le Bouddhisme. Sa présence fait partie intégrante du paysage. De longues guirlandes de drapeaux récitent leurs prières aux vents. Les Bouddhistes les suspendent au-dessus des rivières, au sommet des montagnes et même dans leurs villages. Les sentiers sont ponctués de Manis, cylindre sur lesquels sont gravés des prières en Tibétain, que le voyageur fait tourner en passant à leur gauche pour s’assurer de sa bonne fortune.


Les manis, rouleaux à prières, accompagnent les voyageurs.

Des temples sont suspendus ou encastrés dans le flanc de la montagne. A Manang, nous sommes accueillis par un moine (Lama) qui nous bénit pour nos ascensions au lac Tilicho et au Torong La Pass. Nous avons une discussion intéressante avec elle et j’apprends qu’à travers la méditation, elle a eu accès à l’âge auquel elle décéderait, tout comme son père avant elle. Etre serein au moment de sa mort est une des clefs essentielles de la réincarnation et de la vie du bouddhiste. Tout le prépare à appréhender positivement sa mort. Autour de cette religion millénaire s’articule une vie entre deux âges. La piste de terre battue, créée il y a peu, permet une connexion plus facile entre les villages, dont certains n’étaient reliés que par des ponts suspendus, et le développement du tourisme a amené Internet et l’électricité.


Petit village au pied d'un sommet, maisons traditionnelles des Annapurnas.

Cependant, mes villageois non confrontés directement au tourisme font perdurer un mode de vie très archaïque. Ils habitent des maisons de briques en terre séchée, souvent mal isolées, surmontées d’un toit en taule ou en chaume. Ils sont pour la plupart paysans et revêtent les habits traditionnels de leur région. Les champs sont disposés en terrasse à différentes altitudes, ce qui permet d’étaler les récoltes sur plusieurs semaines. Lorsque le blé ou le riz est mur, ils le coupent à la faux. Ils récupèrent le grain en fouettant violement les épis dans des cylindres de bois et ensuite ils le tamisent. Le grain et conservé, le foin est agencé en immenses ballots que les népalais, hommes, femmes, enfants, âgés ou jeunes portent à l’aide d’une sangle posée sur le front.


Récolte des grains de blé et de riz.

Transport des ballots de foin par une vielle dame.

Il n’est pas rare de voir des enfants aider leurs parents aux champs. L’éducation étant payante, ils n’ont pas tous la chance d’aller à l’école, d’ailleurs il n’y en a pas partout ! Nous avons eu la chance d’en visiter une, et cela diffère quelque peu de chez nous.


Salle de classe dans les Annapurnas.


Comme je l'ai déjà raconté dans l'article sur Katmandou, les népalais ne sont absolument pas été sensibilisé à la protection de l’environnement et les villages sont pollués de déchets plastiques ainsi que les sentiers des treks. Ce ne sont pas des décharges, mais sans réaction et vu la fréquentation, cela pourrait l’être dans 50 ans !

Au camp de base de l’Everest, un occidental à décidé de monter des expéditions pour nettoyer le base camp devenu un vrai dépotoir (source: le musée de la montagne à Pokhara). De même, dans cette même région de l’Everest les ordures sont récupérées, il y a de l’espoir.


Je terminerai sur une note positive et non négligeable: la gentillesse des népalais. Que ce soit notre guide, notre porteur ou n'importe quel népalais dont nous avons croisé la route, ils tous sont souriants et chaleureux. Un sourire, ce n'est pas grand chose à donner, mais beaucoup à recevoir.



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